Dans un contexte de restrictions budgétaires toujours plus créatives, l’hôpital français innove en revenant aux sources. Reportage exclusif sur ces nouvelles (anciennes) méthodes qui font leurs preuves depuis le Moyen Âge.
L’anesthésie version 2024 : du nouveau dans l’ancien
Hélène Martin, anesthésiste chevronnée au CHU de Saint-Patience-les-Bains, a trouvé LA solution pour pallier la pénurie de produits anesthésiants. « On a ressorti la masse de la cave de l’hôpital », explique-t-elle avec un clin d’œil. « Vous ajouté à ça 3 trois verres de cognac avant l’opération, et je vous garantis que le patient ne sent plus rien. En plus, ça déstresse tout le monde, même les infirmières ! »
Pour les cas plus résistants, Hélène a développé une technique révolutionnaire : « On fait regarder en boucle les rediffusions du conseil d’administration de l’hôpital. L’effet soporifique est garanti en moins de 10 minutes. »
La chirurgie réinventée par Paul Dubois
Le Dr Paul Dubois, chirurgien orthopédiste, s’est lui aussi adapté aux nouvelles contraintes. « Plus de bistouri électrique ? Pas de problème ! » s’enthousiasme-t-il. « J’ai retrouvé la vieille scie de mon grand-père dans le grenier. Elle date de 1922, mais elle coupe encore très bien. Et puis, ça fait un peu de sport pendant l’opération. »
Face à la pénurie de fil de suture, Paul a innové : « On utilise maintenant du fil à pêche. C’est moins cher et puis ça tient bien. En plus, si le patient va se baigner après, ça ne rouille pas ! »
Des solutions innovantes pour tous les services
L’innovation frappe à tous les étages de l’hôpital :
- Le service de radiologie a troqué ses machines contre une équipe de peintres portraitistes : « C’est plus écologique, et en plus ils font les radios en couleur. Bon, pour les fractures, on se fie surtout aux grimaces du patient pendant la séance de pose. »
- Les urgences ont adopté un système de tri révolutionnaire : les patients doivent désormais résoudre une énigme du Sphinx. « C’est simple », explique le chef de service, « plus vous saignez, plus on vous donne d’indices »
- La cardiologie s’est mise au vert : Pendant leur pose, le personnel hospitalier est tenu de produire du courant à partir de vélo pour alimenter les électrocardiogrammes. « On a même prévu quelques internes de secours pour les arrêts cardiaques »
- Pour la rééducation, le service de kinésithérapie propose des séances de flash mob sur « Staying Alive ». « Ça marche particulièrement bien avec les prothèses de hanche »
- La cafétéria, rebaptisée « Le Saignant », propose un menu thématique : des sangsues en entrée (« pour la circulation »), du bouillon de poule (« comme chez mamie »), et en dessert, une gélatine mystère (« on récupère ce qu’on peut en chirurgie »)
Une satisfaction client en hausse ?
« Les patients sont ravis », assure la direction. « Ils disent que ça a un côté authentique, vintage. Et puis, avec les délais d’attente actuels, quand ils arrivent enfin en salle d’opération, ils sont tellement soulagés qu’ils ne font même plus attention aux détails. »