Dans une tournure surprenante des événements, le président russe Vladimir Poutine a annoncé aujourd’hui qu’il s’était lui-même décerné le prix Nobel de la paix. Cette décision audacieuse a été prise lors d’une cérémonie grandiose au Kremlin, où Poutine a gracieusement accepté le prix des mains de son propre reflet dans un miroir doré.
« Je suis profondément honoré de recevoir ce prix prestigieux », a déclaré Poutine, visiblement ému. « Personne n’a fait plus pour la paix que moi. J’ai apporté la tranquillité à l’Ukraine, le calme à la Biélorussie, et la sérénité à la Russie. Le silence qui règne dans ces pays est assourdissant ».
Le président russe a ensuite détaillé ses contributions remarquables à la paix mondiale :
- L’unification forcée des peuples slaves sous la bannière russe, qualifiée de « réunion de famille pacifique »
- La « dénazification » de l’Ukraine, un processus mystérieux que personne d’autre que Poutine ne semble comprendre
- La promotion du dialogue international, principalement sous forme d’ultimatums
Le comité Nobel, pris de court par cette annonce, a tenté de rappeler que le prix n’était pas une récompense qu’on pouvait s’attribuer soi-même. Poutine a balayé ces objections d’un revers de la main, déclarant : « Le comité Nobel est clairement infiltré par des agents occidentaux. Je suis le seul juge impartial de mes actions pacifiques ».
Pour célébrer son triomphe, Poutine a annoncé une parade militaire spéciale dans les rues de Moscou, mettant en vedette ses « véhicules de la paix » fraîchement repeints en blanc colombe.
Le monde retient son souffle, se demandant quelle sera la prochaine initiative de paix du président russe. Peut-être une mission de pacification en Pologne ? Ou une opération de maintien de la paix dans les pays baltes ? Une chose est sûre : avec Vladimir Poutine aux commandes, la paix n’a jamais semblé si… inquiétante.