Dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale, un secret peu avouable circule à voix basse : Manuel Bompard, le député insoumis, entretient une passion dévorante pour les italiennes. Une histoire d’amour qui ne date pas d’hier et qui, selon nos sources les plus fiables, le consume jour et nuit.
« Je l’ai surpris l’autre jour dans son bureau, les yeux rivés sur son écran d’ordinateur, bavant littéralement devant des courbes sensuelles », nous confie une attachée parlementaire qui préfère garder l’anonymat. « Il murmurait des mots doux en italien : ‘bella’, ‘stupenda’, ‘meravigliosa’… » Ce n’est qu’en s’approchant qu’elle a compris qu’il contemplait le dernier modèle Ferrari F8 Tributo.
Car oui, les italiennes qui font chavirer le cœur de notre député sont bel et bien… automobiles. Une passion qu’il assume avec la fougue qui le caractérise : « Qu’elles soient petites comme une Fiat 500, généreuses comme une Maserati Levante, ou musclées comme une Lamborghini Huracán, je les aime toutes ! », aurait-il confié lors d’un dîner entre amis, entre deux bouchées de pasta.
Cette addiction aux belles mécaniques transalpines ne va pas sans créer quelques remous au sein de la France Insoumise. Comment justifier cette attirance pour ces symboles du capitalisme rutilant quand on prône la sobriété énergétique ? « C’est plus fort que moi », se défend-il, « quand j’entends le vrombissement d’un V12 italien, c’est comme si Pavarotti me chantait une sérénade. »
Des témoins rapportent l’avoir vu, un dimanche matin, faire des détours considérables pour passer devant les concessions Ferrari de la région parisienne. « Il pose sa main sur les vitres, l’air mélancolique », raconte un agent de sécurité. « Parfois, il sort un mouchoir pour essuyer une larme. » D’autres l’auraient aperçu sur le parking de l’Assemblée, glissant subrepticement des petits mots doux sous les essuie-glaces des Alfa Romeo.
Cette passion dévorante l’a même conduit à proposer un amendement pour créer une commission parlementaire sur « l’impact culturel des véhicules italiens dans le patrimoine automobile français. » L’amendement a été rejeté, mais pas avant que Bompard n’ait pu disserter pendant quinze minutes sur « la sublime ligne de ceinture de caisse de la Lancia Stratos. »
Son agenda révèle également des rendez-vous mystérieux notés simplement « M.M. » Selon nos investigations, il s’agirait de rencontres secrètes avec une certaine « Madame Maserati », une GranTurismo d’occasion qu’il aurait repérée sur Le Bon Coin. « Je ne fais que regarder les annonces », se défend-il, « c’est comme les vitrines des bijouteries, ça ne coûte rien de rêver. »
Pourtant, certains de ses proches s’inquiètent. « L’autre jour, il a failli manquer un vote important parce qu’il était en train d’essayer une Ducati », confie un collègue député. « Il est revenu les yeux brillants, les cheveux ébouriffés par le casque, en murmurant que ‘la vie est trop courte pour résister à la tentation italienne’. »
Face à ces accusations de flirt automobile, Manuel Bompard reste stoïque : « Dans la vie d’un homme politique, il faut savoir garder un jardin secret. Le mien sent juste un peu l’essence et le cuir italien. » Une chose est sûre : entre les bancs de l’hémicycle et les banquettes en cuir de Maranello, le cœur de notre député balance dangereusement vers la dolce vita mécanique.