Reportage exclusif sur la nouvelle frégate turque qui fait trembler les mers
Par notre envoyé spécial à Istanbul, Jean-Michel Flottaison
C’est par une matinée brumeuse sur le Bosphore que le président Erdoğan a fait une apparition surprise sur le chantier naval de la TCG Trakya, nouveau fleuron de la marine turque. Une visite qui n’avait rien d’improvisé, à en juger par les 47 caméras de télévision « spontanément » présentes sur place.
Une propulsion révolutionnaire
« C’est une technologie unique au monde », affirme fièrement l’ingénieur en chef Mehmet Kaïak, tout en dissimulant précipitamment des plans sur lesquels on peut distinctement lire « Rameur wanted ». La frégate disposerait en effet d’un système de propulsion classifié top-secret, que nos informateurs décrivent comme « totalement révolutionnaire, définitivement pas basé sur des vélos d’appartement reconditionnés ».
Des innovations surprenantes
Le président Erdoğan a personnellement supervisé la visite, s’arrêtant notamment devant le système de combat ultra-moderne équipé, selon les spécifications techniques, « d’une IA surpuissante fonctionnant au baklave ». Le capitaine Yilmaz précise : « Le logiciel de ciblage est si précis qu’il peut toucher une olive à 3 kilomètres, à condition qu’elle soit préalablement marinée. »
Des équipements dernier cri
Parmi les équipements révolutionnaires, on note :
- Un radar capable de détecter les sous-marins grecs « même quand ils sont en congés »
- Un sonar fonctionnant au thé noir (« Plus on met de sucre, plus la portée augmente »)
- Une cantine proposant un kebab différent chaque jour de la semaine
- Un système de camouflage innovant permettant au navire de se faire passer pour un yacht de oligarque russe « en cas de besoin »
Démonstration présidentielle
Le moment fort de la visite fut sans conteste la démonstration du « bouton rouge » par le président lui-même. « C’est le système d’armement principal », explique-t-il avant d’appuyer dessus, déclenchant… la diffusion de l’hymne national en version disco dans tout le navire. « Ah non, ça c’est pour le karaoké du vendredi soir », rectifie rapidement un officier.
Lors d’une cérémonie émouvante d’inoguration du navire, Recep Tayyip Erdogan a remis solennellement « Le Sceptre du Bosphore » à son cousin, Ahmet Erdogan, directeur des chantiers navals. « Cher cousin », a déclaré le président en essuyant une larme, « ton génie dans la transformation de vélos d’appartement en système de propulsion naval restera dans les annales de notre marine ». Très ému, Ahmet a soulevé la statuette représentant son cousin pointant majestueusement l’horizon avec un sceptre démesuré, avant d’ajouter : « Ce trophée prouve que le népotisme est une valeur sûre de notre République ». La cérémonie s’est conclue par un moment de confusion lorsque le système d’éclairage LED intégré au sceptre s’est déclenché au rythme de l’hymne national en version disco.
Des performances impressionnantes
Selon les documents officiels, la TCG Trakya peut :
- Atteindre une vitesse de 35 nœuds (ou 42 avec vent arrière et si l’équipage saute en rythme)
- Rester en mer pendant 40 jours (45 si on compte les réserves personnelles de loukoums du commandant)
- Transformer l’eau de mer en ayran (« Une prouesse technologique », insiste le ministère)
Une sécurité maximale
« La sécurité est notre priorité », affirme le commandant Kemal entre deux gorgées de thé. « Nous avons même installé des tapis antidérapants dans la salle des missiles. La dernière chose qu’on veut, c’est un incident diplomatique causé par une glissade malencontreuse sur un missile. »
Conclusion de la visite
En quittant le chantier naval, le président Erdoğan a déclaré : « Avec ce navire, nous montrons au monde que la Turquie peut construire n’importe quoi, même des choses qu’on n’a pas encore imaginées. » Une source anonyme au sein du chantier nous confirme que la prochaine étape sera l’installation « d’un distributeur de baklava tactique ».
La rédaction tient à préciser qu’aucun loukoum n’a été maltraité pendant la rédaction de cet article.